Histoire de Presnoy
Hier
Le nom de Presnoy vient du bas latin Prunetum : lieu planté de pruniers. Il aboutit à Pruner, Prunai, Prunoi, Pruneio, Prunago, Prenoy et enfin Presnoy.
Les premiers seigneurs qui nous sont connus sont Henri et Aubert de Presnoy, attachés à Philippe Auguste au titre de chevaliers de la baillie de Lorris.
Le château bâti, dit-on, par le sire de Joinville étaient celui des seigneurs de Chancy : il devint par la suite possession de la famille de Saint-Phalles ; bienfaitrice de la paroisse. Vendu comme bien national en 1792, il fut acheté par Jean-Baptiste Louvet, auteur de «Faublus».
A sa mort, il fut inhumé au milieu du parc du château en 1798. Son fils, qui n’avait pas été baptisé, dissipa follement son riche patrimoine et mourut pauvre en 1845. En 1874, on exhuma les restes de Louvet de Couvray et de son épouse pour les transférer au cimetière de Montargis.
Il ne reste des bâtiments qu’une tourelle d’angle et des pans de fortification.
En 1718, d’après un document communiqué à Joly de Fleury, le baillage de Lorris comprenait la commune de Presnoy.
Au XVIIIème siècle, Presnoy était du Diocèse de Sens, de l’Intendance d’Orléans, de l’Élection de Montargis. La cure possédait un revenu de 800 livres.
L’Archevêque de Sens avait le droit de nommer le curé. Le seigneur justicier du pays était M. de Saint-Phalles. Cette paroisse comptait alors 400 habitants.
La petite église St- Pierre et St- Paul possède un porche roman remarquable par la pureté de son style. Ce dernier est précédé d’un joli caquetoir en pierre et bois recouvert d’un toit de tuiles. Le porche est surmonté d’une rangée de corbeaux sculptés.
Aujourd'hui
Presnoy reste un village rural et un village vivant.La mise en service de la déviation de la RN 60 a aboli la distance avec les villes de Montargis et Orléans.
Des amoureux de l’architecture traditionnelle ont acheté et restauré la plupart des maisons anciennes, apportant avec eux dynamisme et idées neuves.
La création d’un lotissement de huit maisons a donné de la densité au cœur du village.
La salle socio-culturelle construite sur un site paysagé agrémenté de deux boulodromes attire amateurs et organisateurs de manifestations festives.
Quant au canal d’Orléans, il fait le bonheur des pêcheurs et des randonneurs.
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